Confinement, semaine 3 : Ralentir pour accélérer

Hier, durant mon petit running journalier (à moins d’un kilomètre à la ronde, moins d’une heure, confinement oblige…) j’ai expérimenté une fonction de course guidée de l’application Nike Run Club, me lançant ainsi pour 5 km agrémentés d’une voix (anglaise) qui balance tous les 500 mètres parcourus un petit speech de motivation.

Il y en a un qui a particulièrement raisonné en moi : « ralentir pour accélérer » (ou pour aller plus vite, un truc du genre).

C’est marrant, car c’est le même conseil que je donne à mes élèves durant mes coachings personnalisés dans le cadre du projet AdopteUnMotard.

C’est un peu dans la lignée du « retour aux fondamentaux », passage obligatoire tout au long de l’apprentissage des arts martiaux.

Et si ce confinement imposé permettait d’expérimenter ce ralentissement qui inquiète tant les économistes pour se rendre compte que l’évolution vers laquelle notre civilisation doit tendre pour un avenir plus pérenne n’est finalement qu’un mal nécessaire pour aller plus vite vers la voie d’une vie meilleure ?

Il suffit de jeter une oeil à notre fil d’actualité sur nos différents réseaux sociaux pour constater qu’une large majorité de notre entourage s’adonne à des activités qu’elle s’interdisait par « manque de temps ».
(On remarque au passage qu’on est tous entourés de boulangers, de marathoniens, d’épidémiologistes et de politiciens)

Etait-ce réellement un manque de temps ?
Ou un choix de priorisation ?

Ralentir, serait-ce s’autoriser à se reconnecter à ses valeurs ?

De toi à moi : as-tu réellement envie de reprendre une vie speed, à courir après le temps, à se surcharger d’activités qui ne sont finalement pas si vitales que ça (la preuve : tu me lis, donc tu es vivant…) ou préfèrerais-tu (re)trouver un équilibre entre tes activités pro/sociales et tes objectifs personnels ?

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